Chocolat de communion : le guide du débutant.

En matière de chocolat chaud, les Martiniquais ne sont pas en reste ! Quatre siècles de culture du cacao ont fait de nous des experts… ou, à défaut, des fervents amateurs de la fameuse pulpe fermentée. Parmi les différents usages que l’on peut faire du cacao, en Martinique, on retiendra surtout la recette du chocolat chaud, autrement appelé chocolat de (première) communion.
(Même si l’on n’oublie pas la qualité et la finesse du chocolat martiniquais, confirmées par le Prix du meilleur cacao au monde décerné à l’association Valcaco en 2024 en autre).

Devenir un vrai connaisseur du chocolat martiniquais se mérite. Pour cela, il faut faire appel à tous ses sens.

L’odeur

Un bon chocolat doit être appétissant avant même de l’avoir goûté. Que ce soit lors d’une cérémonie ou d’un simple repas en famille, le chocolat sait se faire désirer.

 Des effluves puissants de cacao et de chocolat noir, mais aussi des notes plus subtiles – cannelle, muscade, vanille, citron vert… – éveillent l’odorat des plus attentifs.

 Si l’on ne sent rien, fuyez ! Ne vous laissez pas berner : la dégustation du précieux liquide commence par le nez.

La couleur et la texture

Parlons d’un sujet qui divise : l’aspect du chocolat. Pour nous, il doit être foncé : brun, moka, marron… Il existe une multitude d’appellations, mais une certitude : ce n’est pas beige ni crème, et ce n’est pas non plus noir ébène.
Ce subtil nuancier est déjà un indice sur le caractère de la boisson qui vous attend.
Puis vient la texture, dernière étape avant de porter le chocolat à vos lèvres. À l’œil nu, on distingue une fine pellicule légèrement plus sombre, mélange de crème et/ou de gras du cacao. Le goût va s’y concentrer. La boisson ne doit être ni trop liquide (ce n’est pas de l’eau ou du thé), ni trop épaisse (ce n’est pas une crème ni un pudding).
Petit test additionnel : trempez un morceau de pain au beurre (cette brioche typiquement servie avec le chocolat). Il doit s’imbiber doucement, sans s’écraser ni se déliter aussitôt.

Enfin, le goût …

Après l’avoir attendu, humé et observé, voici enfin le moment de goûter.

 Une dominante s’impose : le cacao. Puis viennent les autres saveurs, épices ou ingrédients secrets, que le cuisinier aura choisis.

 Un bon chocolat provoque toujours ce même effet : wouah !

Mention spéciale pour le moment où la météo s’accorde parfaitement à la dégustation ( il pleut, il pleut bergère). 

Pour en savoir plus sur la recette, allez lire notre article : https://www.tetedwet.com/vigilance-cyclonique-en-martinique-quand-mauvais-temps-rime-avec-gourmandise/

 

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